On a toujours eu l'habitude de voir les YS sur une multitude de plateformes. J'ai par exemple peu évoqué le cas de Ys III mais ça va toujours du PC88 à la Snes en passant par la Nes (un jeu à la fois porté sur SNES et NES, c'est plutôt rare...)
Ce n'est pas vraiment le cas de ce Ys IV, sorti sur PC Engine CD et SNES.
Les deux versions possédant le même univers, les mêmes personnages, grosso modo le même script mais étant des jeux singulièrement différents en soi, pas les mêmes boss, pas les mêmes donjons, pas exactement la même structure (même s' il y'a des similitudes) pas les mêmes révélations, pas les mêmes liens avec les épisodes précédents. En clair, deux jeux, un article chacun, c'est parti.
Ys IV : Dawn of Ys
Quand les pixel font des animes
Welcome to TurboGraphx CD World
Que ce soit l'opus SNES ou PC Engine, l'histoire se situe entre le II et le III du point de vue chronologique. Falcom ayant en effet décidé de revenir à un système plus proche des anciens.
Au programme : Des vue du haut, du gameplay "bump", des donjons labyrinthes, des personnages charismatiques, un script toujours aussi classique et une mise en scène léchée. Ys est revenu d'entre les plus sombre studios japonais pour le plus grand bonheur des fans.
Euh? Y'a que la version PC Engine?Pas de grandes version ultra supra deluxe sur PC cette fois ci, le seul exemplaire de la version PC Engine CD se trouve sur... PC Engine CD. L'occasion de voir un type de RPG PC Engine comme l'on en verra probablement plus jamais de nos jours ce qui constitue tout de même une expérience vidéoludique intéressante. Cela signifie néanmoins forcément des graphismes qui battent plus de l'aile par rapport à une version PC actuelle mais aussi des voix et musiques toujours surprenantes dans leur qualité surréaliste par rapport au support.
Il est par ailleurs à noter que Ys IV n'est initialement jamais sortis hors de l'archipel et que donc aucune voix n'est traduite. C'est un peu ennuyeux, parce que forcément, avec du romhack, c'est pas évident de mettre des sous titres, du coup, il y'en a pas, on doit donc avoir ses petites feuilles du script du jeu à imprimer selon ce texte pour pouvoir avoir une idée du déroulement de l'action.
Un point agaçant, pas forcément la faute du jeu en lui même mais qui atténue peut être à mon sens l'effet.
La légende sur lequel vous enquêterez lors de cet opus vous sera conté de façon assez original, une longue image s'étalant en longueur avec différentes scènes représenté dessus et voix se calquant dessus.... Et vous vous calquant difficilement sur la voix avec votre foutu papier qui traduit les dialogues parlés!
Avec ça notons des artworks géants bien plus expressifs que dans l'antique Ys I & II Book mais surtout bien plus nombreux et vous obtenez un jeu à double visage, un 8 bits lors des phases de jeu (mais pas une 8 bit façon NES, oh non! Une espèce de 8 bit lissé avec une palette de couleur maitrisé et lissé permettant aux gens supportant le 16 bits de s'étonner même en apprenant que la PC Engine n'en a que 8!)
Et également un visage de cinématique animé fait généralement d'image fixe pauvrement animé permettant d'avoir une mise en scène tout de même assez impressionnante et acceptable encore aujourd'hui.
La cinématique flashback de départ est des plus réussis!
Snif snif... Mon nez me trompe jamais, ça sent le bad guy!
Adol, dis Adol! Qu'est-ce qu'on va faire cette nuit?
La même chose que chaque nuit Dogi, tentez de SAUVER LE MONDE!A peine revenu dans la contrée d'Esteria qu'Adol recevra la demande de la voyante vous ayant déjà donné votre quête lors de Ys I. Après une soirée arrosé avec ses amis du coin il partira en douce dans la contrée de Celceta, encore une aventure HS du monde de Ys? Peut être pas vraiment... Les liens avec les premiers opus sont nombreux et il y'aura des révélations et des précisions sur l'histoire commune de ces deux aventures.
En bref, si Ys III était un HS qui ne demandait pas particulièrement de connaître la série, Ys IV doit clairement être joué après en avoir fini avec les deux premiers volets.
Celceta recèle de mystère caché, de civilisation enfouis, de filles en détresse et de méchant à bouter. Ça tombe bien, cela constitue l'essentiel d'un scénario de Ys! Je me moque mais cet épisode IV a peut être pour moi l'histoire la plus plaisante de la série, à la fois excellemment mise en scène, remplis de rebondissement et ne reniant en rien ses aspects les plus classiques, cela est suffisant pour garder à mon sens, un intérêt constant quant à savoir ce que la suite de l'aventure nous réserve ce qui est bien le principal!
Ce trio de méchant saura vous causer des difficultés... D'abord parce qu'ils sont trois.
Non mais Adol, il a l'air de rien comme ça, il dit rien, il se laisse marcher sur les pieds mais il retient toute ces petites contrariétés, il est très rancunier. Alors il les prendra tous, un par un, seul à seul, patiemment, guettant la bonne occasion, et alors là, le masque tombera et il leur POURIRA LEUR GUEULE!
Flippant...
Sauver le monde étant une entreprise périlleuse, Adol parcourra le monde pour tenter de résoudre la situation ce qui signifie un nombre appréciable de décors différents à visiter, tous généralement varié. Le monde s'étend bien plus loin et est bien plus vaste que lors des premiers épisodes ce qui se ressent (légèrement...) dans la durée de vie, un poil plus longue (11 heures?) et le plus grand nombre de péripétie de l'histoire.
Graphiquement le village de neige est des plus réussi j'ai trouvé.
Falcom apprécie toujours autant les jolis panorama
A noter cependant un petit essoufflement de l'histoire avant le twist plot final consistant limite à aller de donjon en donjon récupérer ce que l'on a à récupérer... Les développeurs n'avaient plus d'idée?
A l'article des héroines nous avons notamment Karna qui est un peu l'opposé de la fille qui se fait toujours capturer.
Au moins aussi balèze qu'Adol, on la voit du coup bien moins souvent (Pour cause de concurrence déloyal principalement) alors que je suis sûr que, histoire d'élu mis à part, elle aurait pu se charger du dernier boss aussi bien que lui...
Euh toi par contre... Ça fait combien de fois que tu te fais avoir?
Une scène amplis de lien avec les anciens opus sinon.
It's again a bump time!Le gameplay ressemble énormément aux premiers Ys à la différence que l'on peut désormais se déplacer en diagonal... Différence que tout ceux qui ont fait uniquement la version PC, DS ou PSP ne remarqueront pas puisque le déplacement en diagonal y a été ajouté après coup mais à l'époque cela était bien un plus fort appréciable.
Sinon les magies sont présentes (souvent les mêmes que dans Ys II, le jeu reprenant également sans vergogne plusieurs des idées de cet excellent opus.) le gameplay est donc une valeur sûre.
Le bumping gameplay sur PC Engine CD a ses avantages, notamment le fait de pouvoir abattre plein d'ennemi à la fois pour monter de niveau hyper rapidement. Quel confort!
Le jeu gagne cependant drastiquement en intérêt lors des grandes batailles contre des boss étant bien plus long et possédant bien plus d'attaque que dans les précédents volets, ils n'en sont que plus intéressant et amusant. Un point intéressant est qu'auparavant, un boss de Ys trop dur était souvent dû à un sous levelage ou à une arme qu'il nous manquait.
Dans Ys IV il ne sera pas rare que vous trouviez impossible un boss au premier abord et qu'après un quart d'heure d'acharnement, vous arriviez à esquiver toute les attaques sans problème particulier (bon, pas complètement non plus... ) avant d'arracher une victoire in extremis sous des cris de joie jubilatoire.
Oui, malgré quelques affrontement qui aurait pu appartenir aux vieux Ys I & II les boss de cette version sont généralement doté de combat bien plus intéressant et tout cela toujours sur des musiques épiques qui semblent constituer le grand atout de la saga.
Selon les cas, les boss seront du type "Je lui fonce dessus avec mon épée lors du bon moment" (moment aisément repérable) et du type "je lui balance des boules de feu tout en esquivant" tout comme Ys II. Combat épique garantis!
Ah! Ces batailles épiques sous fond musical entrainant! On en redemande!
Alone in the Dungeon... or not.Les donjons de Ys (mis à part The Oath sortis bien après de toute manière) sont certes souvent bien construits et possèdent une identité qui les rendent agréable mais consiste généralement à retrouver son chemin dans un dédale allant d'un point A à un point B tout en passant sur les différents coffres disponibles. Ys IV commence déjà à poser les prémisses de ce que je pourrais appeler une construction de donjon déjà plus diversifié et étonnante. Oh! Pas partout malheureux! Ys ne se subtilise pas à un Zelda! Mais il y'a déjà des passages ressemblant à des énigmes et l'exploration ne s'en retrouve que plus varié et intéressante!
Des évènements peuvent commencer à agrémenter votre visite de donjon. Qui s'en plaindrait?
Parlant de variété, le monde étant plus grand comme cela a déjà été évoqué, les environnements sont également plus nombreux certains se permettent même d'être plutôt original! Très rare pour un jeu aussi classique que Ys! Le reste s'en tient au donjon de glace/flamme/forêt etc habituel. On ne change pas une équipe qui gagne.
Un environnement des plus particulier compte tenu de la série.
Son level design en devient par conséquent l'un des plus imaginatif de la série et certainement l'un de mes favoris!
Le jeu proposera à plusieurs reprise d'observer le sentiment général chez les différents type d'ennemi qu'affrontera Adol. L'occasion de voir qu'il ne s'agit pas de soldat envouté et autre facilité scénaristique, ce qui ajoute une petite dimension
Un petit détail amusant est que de temps à autre, un personnage se joint à vous pour vous aider à combattre le monstre moyen. Loin d'être un boulet, il faudra limite se battre contre lui pour tuer les monstres et l'empêcher de vous piquer vos points d'expériences! (Dont il n'aura que faire, votre partenaire étant de base invincible et surpuissant!)
Il est reposant et original de se voir ainsi partager le boulot...
K'Ys me goodbyeYs 4 est généralement considéré comme l'un des derniers Ys "ancienne génération", l'épisode 5 sur SNES étant parait-il vraiment différent. La dernière apparition du "bumpique" gameplay notamment. Ayant pour énormes atout d'être sortis sur PC Engine CD et d'être jouable en anglais, le RPG est à la fois classique et d'une particularité rare de part sa mise en scène.
D'un point de vue du jeu en lui même, cela reste une bonne réussite avec un scénario prenant, des musiques toujours au poil (mais clairement en deça de Ys III à mon goût... ) et des graphismes agréables et proposant quelques passages les plus originaux de la saga.
Un très bon épisode à essayer.
Ys IV: The mask of the Sun
Parce que ce que la PC Engine CD sait faire, on voit pas pourquoi la SNES pourrait pas!
C'est parti pour de nouvelles aventures, qui ne sont pas vraiment nouvelles mais qui sont nouvelles quand même!
Ys IV: The mask of the Sun peut être considéré comme un port SNES de Ys IV:Down of Ys. Oui, il aurait pu, si tout n'avait pas été totalement différent entre les deux jeux!
Bon, tu es un remake ou pas?Adol regarde la mer d'un pensif, songeant à ses combats passés ou philosophant sur sa vie.
"Ciel, mon dieu, Dammit, suis-je vraiment un aventurier? Qu'est-ce qu'un aventurier?.. Je me le demande tellement..."
Il se disait certainement que des problèmes comme ça, ça n'arrivait qu'à lui et se demandait sans doute encore ce que pouvait bien être un aventurier mais ses pensées de haut vol furent interrompu par une bouteille qu'il aperçut échoué au bord de la mer.
Étant écolo, Adol se pencha pour ramasser le détritus mais, oh stupeur, il y'avait une lettre à l'intérieur! Après traduction, celle ci disait grosso modo "Noble guerrier, la contrée de Celceta est en danger, au secours!"
Le sang d'Adol ne fit qu'un tour et il partit quasi immédiatement pour résoudre l'affaire.
Oui, y'a vraiment qu'à toi que ça arrive...
Alors je dis, quant un début de jeux vidéo commence par une trame aussi RIDICULE, on espère plus grand chose de la suite! Non mais sérieusement, les bouteilles à la mer téléguidés, j'ai rarement vu pire tout de même!
La trame s'améliorera cependant par la suite, proposant une trame relativement intéressante au joueur. De façon assez surprenante, les trames des deux jeux sont à eu près identique. Bouteille ou voyante extralucide, Adol part pour Celceta, les personnages qu'il y rencontrera sera les mêmes, dans des situations assez différentes mais proposant les mêmes caractères, les péripéties ne sont pas les mêmes mais le gros, très gros du scénario est plutôt semblable.
On sent donc comme une sorte d'"ébauche" de remake qui aurait tourné à quelques chose d'au final très différent. Les révélations finales sur le rapport avec les premiers épisodes n'ont absolument rien à voir par exemple. Du coup, on a deux Ys IV avec des révélations différentes se déroulant sur la même période! De façon surprenante, Falcom choisit cet opus SNES comme étant l'épisode "officiel" de la série même si il s'agit d'une adaptation d'un tiers et que lui même s'est chargé de l'épisode PC Engine CD.
Peut être que l'épisode 4 PC Engine CD rend l'histoire du 5 illogique, je ne sais pas...
Dans les deux épisodes, Adol peut parler.
Dans les deux épisodes ça sert à rien. On le tient notre pont commun!
Encore que, je trouve que les deux scripts, bouteille à la mer mis à part sont assez équivalent, mais la version SNES est drastiquement moins bien mis en scène, le jeu de manière général est bien "moins" que la version PC Engine CD mais n'est pas forcément complètement à jeter comme le prétendrait certains fans extrémistes.
Avec la bouteille à la mer, on a le droit au "Impossible de rentrer dans la maison, les rideaux sont fermés à clé".
Une vrai tranche de rire ce jeu!
Inferior Version p'Ys me off!Bien évident, fini les voix et les musiques CD, on est sur SNES.
Fini également les sublimes artworks et les scénes cinématiques incroyables. Voici déjà une partie fort intéressante de la version d'origine en moins!
Si ce n'était que ça, après tout, cela irait! Mais non hélas, le jeu est bourré de petits défaut par rapport à son illustre original. Le plus gros est clairement à mon sens celui de ne pas autoriser Adol à se déplacer en diagonale!
Vous me direz, mais Haga! N'importe quoi! Les vieux Ys aussi on pouvait pas, on en faisait pas une maladie!
Oui mais c'est que dans les anciens Ys, quant on bumpait un ennemi pour lui faire sa fête,celui ci ne pouvait plus se dégager et était fini. (Sauf si on rencontre un mur... Dans la version PC Engine CD uniquement). Dans cette épisode là, un ennemi pris sous votre lame pourra se décaler pour se foutre devant vous et ainsi faire perdre au héros de précieux HP.
C'est d'autant plus agaçant que l'on ne peut pas faire grand chose contre cela.
Le jeu demande par ailleurs plus de levelling et possède des boss qui, sans être une honte intersidérale sont tout de même selon moi, nettement moins intéressant que dans la version "Dawn of Ys"
Olé!
La principale difficulté pour les boss de cet opus est de savoir QUAND frapper, problème qui, étonnamment, ne s'était jamais posé jusque là.
Est-ce un défaut? Une différence je dirais...
Les donjons qui commençait à sortir un peu du lot dans ce dernier sont par ailleurs revenu à la normal dans cet opus qui proposera des tristes donjons d'une forme qui peine à former un quelconque labyrinthe contrairement tout de même aux premiers.... Sauf un seul. Le DERNIER donjon qui est un labyrinthe à un tel point que ça en est IMMORALE!
Les donjons sont bien moins bordélique que dans les premiers opus, on s'y retrouve plutôt bien.
Par contre du coup, ils sont devenu très plat à mon sens.
Ys! Le seul jeu au monde où les pics ont une barre de vie et qu'il suffit de les bumper un peu de traviole comme un ennemi normal pour les latter!
Ys IV sonne le glas pour les pics! Vengance!
Tiens ça c'est pour Prince of Persia! Tiens ça pour Yoshi's Island! Et ça pour Megaman! Rha ça fait du bien!
Enfin l'un des plus gros défaut, oh, peut être pire que les ennemis qui se décalent et les déplacement bêtement orthogonaux est un défaut classique de Ys augmentée à l'extrême. Souvenez vous lorsque je vous parlais du fait qu'il y' ait des fois où on ne savait pas où aller par manque d'indication dans Ys I&II. L'aspect extrêmement linéaire de Ys III l'a empêché d'avoir un tel défaut mais Ys IV PC Engine n'en était pas totalement dépourvu même si c'est plus de l'ordre de l'anecdote.
Et bien là, Ys IV SNES, j'ai RAREMENT eu aussi peu d'indication sur les choses! Combien de fois suis-je aller voir cette FAQ sur Internet pour savoir où bon sang pouvait bien se trouver machin, ou tel objet ou tout simplement, savoir où aller et quoi faire.
Rare sont les jeux ayant autant de perfidie sur ce qu'il faut faire et où on doit chercher croyez moi! Certains passages ont même l'apparence de piège odieux tendu au joueur innocent pour mieux le coincer. Fausses indications, passages scénaristiques ne menant à rien (!!!) si la première partie de l'aventure est assez linéaire pour assurer une certaine tranquillité au joueur cela n'a rien à voir avec la seconde partie!
Une personne normalement constitué un tant soit peu censé se dit alors qu'elle doit être dans la forêt à coté de la ville.
Ah ah ah... Et bien vous avez tord...
Non mais non, tu défonces des boss quatre fois plus haut que toi mais tu refuses de passer de force devant un CHIEN?
Adol, ça va plus là...
Even Inferior Version have a world to say!Peut être à mon sens tenons nous l'Ys le plus boiteux de la série selon mon point de vue. Tout n'est pas à jeter dans ce plat certes peu appétissant au premier abord. L'histoire par exemple, je n'ai pas trouvé qu'elle était particulièrement moins bonne que la version PC Engine CD (Bouteilles mises à part... ) moins bien mise en scène, surement, mais au moins tout aussi agréable à suivre.
Certaines scènes très très bien mise en scène avec les moyens du bord sont devenu par ailleurs absolument mythique selon moi se joignant au meilleurs de Ys! (Si si! )
L'une de mes scènes favorites de toute la série au moment où on s'y attend le moins. Ça c'est de la bonne surprise!
Le trio des méchants possèdent des personnalités à mon sens bien moins affirmé. Cela étant dû à la mise en scène bien moins présente habituellement à mon sens. Cela n'empêche pas d'avoir des situations où il est intéressant de les suivre.
Du point de vue des différences, on remarque que des personnages importants dans une version est particulièrement mis de coté dans une autre... Et inversement. Au final les jeux, les évènements des deux jeux n'ont vraiment plus grand chose à voir sans qu'il y'ait à faire de comparaison sur "lequel qui est le mieux"
Par ailleurs les musiques sont loin d'être affreuse, certes, il existe un arrangement PC Engine CD mais certaines musiques existant seulement sur SNES sont assez bonnes et j'y ai même trouvé l'un des rare thème de tristesse m'ayant marqué de ma vie de joueur (C'est très rare, je suis peu dans ce genre de musique habituellement). Les arrangements des musiques existantes sont également très bien faits au point où je préfère même certaines musiques dans leur version SNES! (Bon, faut dire que j'aime beaucoup les sonorités de cette console... ) A noter que les musiques ne sont pas du tout utilisé dans les mêmes circonstances ce qui est un peu déstabilisant.
Les boss et donjon ont beau être moins intéressant à suivre, ils n'en restent pas moins amusant malgré tout comme le jeu de manière général finalement.
Le Ys de trop?Malgré quelques bons point si vous deviez choisir entre deux Ys IV, évitez celui là à tout prix! C'est plutôt dommage puisque la SNES est tout de même plus simple à émuler que la PC Engine CD...
Cette dernière possède le désagréable problème d'avoir un émulateur payant comme programme permettant d'avoir le meilleurs rendu sur le jeu... Enfin, je balancerais l'émulateur craqué à la fin du topic mais bon, c'est pô bien...
Mais je m'éloigne, ce Ys IV aura donc comme principal attrait d'avoir été choisi par Falcom pour représenter l'histoire principal de la saga. Une décision d'autant plus incompréhensible que je ne vois pas quel Ys fait suffisamment référence à Ys IV pour que cela pose un quelconque problème... Enfin, je n'ai pas fait Ys V aussi, le choix provient peut être de son histoire... Parlant de cet opus d'ailleurs...
Ys V:Kefin, The Lost City of Sand
Vers une évolution incertaine.
Un artwork dans la grande tradition des Ys si j'ose dire...
Peu de blabla inutile cette fois ci, Falcom décide de réaliser la suite de Ys sur Super Famicom, sans doute à cause du succès limité (et malheureux) de la console de NEC en 1995. Il en ressortit peu de temps après (1996) une seconde version nommé "Expert" car les fans ont ralé contre la facilité du jeu. Un donjon supplémentaire aurait été rajouté également.
Et qu'est-ce qu'il sait faire Adol dans Ys V?
Adol il sait sauter!
Adol il sait donner des coups d'épée!
Adol il sait donner un coup d'épée en sautant!
Adol il sait plagier Zelda!
Adol il sait parler le Japonais!
Ce dernier point étant pour sûr ce qui nous bloque le plus. >>
Le jeu en lui même est bien plus beau que Ys IV et le fait de pouvoir faire sauter et attaquer avec un gameplay plus "conventionnel" a de quoi séduire. C'est en effet un tournant assez important dans la saga qui va inspirer les épisodes futurs.
Bizarrement, j'attendais bien plus de la fin du "bump gameplay", Adol m'est apparu assez lourdingue à diriger dans ce cinquième opus. Son unique coup et son saut ne m'a pas paru réellement agréable à jouer. Ceci dit, je n'ai ni tester de magie (il paraît que le système change pour cet opus) ni allé plus loin que les premiers montres, juger aussi hâtivement serait vraiment dommage.
Les sprites sont par ailleurs bien plus gros, évoquant plus du Suikoden (en moins grand tout de même) que du Ys pour une ambiance qui m'a paru totalement différentes.
Ys IV Mask of the Sun, malgré tout ses défauts, on y reconnaît un Ys entre mille. Ici on peine à reconnaître la série.
SNES signifie bien sûr pas de gros sprites et encore moins de voix, ça équivaut toujours pour ce cinquième épisode malgré sa sortie tardive. (Eh! 1995? La N64 était déjà sortis! Les gens pensaient à autre chose à cet époque!) Les fans japonisants de la série invoque malgré tout une histoire particulièrement maitrisé, un inventaire bien plus gros voir même comme des quêtes annexes (si rare!) sans parler de la bande son paraît il fabuleuse même si elle n'est pas vraiment dans le "style Ys". En bref, Ys V est avec le IV souvent sur le podium des vieux Ys les plus réussis!
Allez savoir ce que ça vaut réellement au final, le jeu est toujours en cours de traduction chez Aeon genesis. Ce pauvre Zideon Ghi ayant tout un tas de projet de traduction à finir, on est pas prêt de voir notre Ys 5 en anglais je le crains.
Je pense pouvoir faire une petite review lorsque ce sera le cas bien sûr.
L'intro est cependant en anglais sous titré jap... Ils auraient dû faire tout le jeu comme ça!
Ys VI The Ark of Napishtim
Eh les mecs, je cherche un nom impossible à retenir, à écrire et à prononcer pour le prochain Ys!
Vous avez une idée?
Adol au pays des monolithes noirs!
Ys V étant sortis a la grande période 3D du monde des jeux vidéo, je place peu d'espoir sur son éventuel succès commercial.
Alors il est comme ça Falcorm, il fait la gueule, se concentre sur des réédition (la sortie des fameux Ys I & II Complete! ) ou son autre série de RPG : The Legend of Heroes.
Malgré tout, 8 ans plus tard, en 2003, vint au monde Ys VI qui marquera la génération future de la série.
Lorsque Adol se la joue ChrYstophe ColombVoici la carte du monde de Ys. L'un des grands points fort de la série à mon sens est d'offrir toujours une histoire, certes classique mais d'une grande cohérence par rapport aux autres opus. Falcom ne choisit ni la solution "Oui, alors au fait, ça se passe 1000 ans après, le héros a la même tête, mais c'est pas le même héros tout de même." ni la solution "Ouais non mais la suite a aucun lien avec les anciens au fait". Ainsi depuis plus de 20 ans que la série existe, on a toujours une histoire cohérente entre tout les opus. Mis à part Castlevania voir à l'extrême limite Megaman, je ne vois aucune série proposant cela. Le monde en lui même est très cohérent puisque chaque opus se passe sur une partie précise du monde. Un monde ressemblant étrangement au notre par ailleurs...
Il manque tout de même deux trois épisodes... Mais l'intention y est non?
Nous pouvons observer qu'Ys VI se déroule très très près du nouveau continent. Sans l'atteindre toutefois! Un vortex géant empêche les bateaux de trop s'en approcher. Adol l'a testé a ses dépends (euh, si j'ai bien compris, le début du jeu est assez vague là dessus... ) et le voilà échoué sur la plage recueilli peu de temps après par de fort jolies autochtones. Une intrigue appelant a des forces divines, des filles probablement à sauver plus tard, une nouvelle contrée à explorer. 8 ans après, on reconnaît bien un Ys! Ceci dit, sortir un jeu aussi "old school" à l'époque des GTA, des Kingdom Hearts et autres jeux dont la liberté d'action et les graphismes sont bien supérieur a fait grincer des dents à plus d'un. Ys VI reste au niveau du scénario et des évènements comme le serait les vieux Ys, ce choix fait par Falcom est loin de plaire à tout le monde et malgré un grand succès dans sa version PC au Japon. Ys VI a rencontré fort peu de considération de la part du public occidental.
Car oui, le jeu est bien sortis chez nous, j'en parlerais plus tard, pour l'heure concentrons nous sur le soft en lui même.
Un moteur totalement renouvelé.Ys est devenu un jeu en 3D avec des spites 2D pour un résultat qui personnellement, me convint tout à fait. C'est très joli sans nous servir de l'overdose graphique. Ceux qui ont lu la partie 1 de mon dossier l'ont sans doute déjà compris, il s'agit du même moteur que The Oath in Felghana, ce dernier l'ayant repris a son compte.
Les décors savent être plutôt impressionnants et appréciables. Ils sont même pas "aliasingé" contrairement à ce que voudrait vous faire croire cette image jpg...
Mon grand problème du coup, a surement été d'avoir fait The Oath avant Ys VI. Adol me paraissait en effet bien plus "pataud" avec son combo de trois coups dans cette dernière versions. Il n'y a pas non plus de magie permettant de diversifier très franchement le gameplay ce qui m'a fait un manque considérable.
Pour unique subtilités de gameplay : Trois armes possédant chacune des propriétés élémentaires différentes. Outre un combo de rapidité et amplitude différente, chaque armes possède une sorte de "coups spécial" demandant soit d'appuyer dans un rythme précis pour la première épée soit de concentrer en gardant le bouton enfoncé avec la seconde, soit enfin en tapotant longuement sur le bouton en allant vers une direction.
Concentrer pour une attaque de flamme bien plus balèse qui peut s'avérer utile contre des ennemis assez coopératifs pour ne pas attaquer durant la préparation.
Appuyer pendant un bon moment rapidement sur le bouton sans jamais changer de direction et au bout d'un moment, une attaque électrique!
Si par un coup de bol extraordinaire, un ennemi se trouvait devant à ce moment là, il pourrait même se faire toucher! (Enfin, j'ai jamais réussi mais bon... )
Ces attaques sont très généralement oubliables tant elles apportent plus d'ennuis via leur manière d'être faites que d'avantages venant de leur plus grandes puissance. On leur trouve de temps à autre une utilité, à l'occasion.
Plus intéressant maintenant, chaque épée possède une jauge se remplissant au gré des coups portés et permettant de décharger une "super attaque" pas bien impressionnante au vu des standards d'aujourd'hui mais plutôt utile.
Le forgeron vous laissera améliorer coup après coup vos trois lames.
Le choc le plus déplorable au fait qu'il n'y ait pas de magie est que le level design en pâti forcément. C'est vrai, je ne raisonne pas de la bonne manière puisque The Oath est toujours sortis après Ys VI. Le level design est pas trop mal non plus malgré quelques incohérences. On semble curieusement privilégier dans cet opus de grands espaces ne servant pas vraiment à quoique ce soit. Les phases de plateforme, bien que présente, n'en sont que trop rare à mon goût et il n'y a que peu de mélange 2D/3D. (Mais on en voit des prémices)
Les salles d'un donjon sont souvent très vastes... Sans que curieusement, ça serve à quoique ce soit...
A quoi cela peut il bien servir de mettre des ennemis et des pièges au milieu alors qu'il suffit de longer les murs de la salle?
...Pour une toute nouvelle difficultéUn drôle de point provenant de ce Ys est le fait d'avoir énormément d'objet de soin.
Par le passé, on avait l'herbe qui regénérait toute la vie, et puis c'est tout. A présent, c'est tout une tripoté d'article allant du soin de 25 HP jusqu'à 250 en passant par toute la vie.
On finit par avoir 9 articles de chaque et le jeu en utilisant cela n'en est que trop facile à mon sens.
Le joueur ne peut cependant choisir QU'UN seul article de soin durant les batailles contre les boss, toute autre excursion dans le menu est désactivé, voilà qui limite un peu la chose.
Parlant de boss, ils sont souvent bien plus dur que par le passé et, Dieu merci encore plus intéressant! Avec des movesets des plus divers qu'il vous faudra connaître jusqu'au bout des doigts pour esquiver correctement et empocher la victoire! Leur difficulté peuvent des fois être drastique, cela est sans doute dû au grand nombre d'objet de soin. Ceci dit, battre un boss très dur en utilisant 9 fois l'objet de soin qui rend 250HP ne m'offre que peu de satisfaction. J'irais donc plutôt améliorer mes armes ou m'entrainer... Mais pas trop! Sinon, le boss devient ridiculement facile et n'est même pas drôle. Ces combats épiques étant agrémenté de l'une des musiques des boss les plus réussi de Falcom selon moi! L'OST n'ayant de toute façon pas à rougir devant le reste de la série.
Y'a pas à dire, les boss resteront l'un des plus gros point fort de la série! Celui là est un des plus réussi à mon sens!
Il y'a des signes qui ne trompent pas!
Quand le boss enlève 50 dégâts au héros par coup et qu'on lui en enlèves que 3... C'est que manifestement, va y avoir du grindage à faire!
Ce problème de balancement de difficulté ne date pas d'hier, dès les premiers entre deux ou trois niveau d'écart, un boss impossible pouvait devenir ridicule. Sauf que maintenant, les boss sont plus intéressants donc le défaut est plus dommageable.
Avec cela, le levelling est bien plus long j'ai trouvé dans cet opus que dans les autres, je me serais limite cru dans Ys IV SNES c'est dire!
La difficulté variable est selon moi le vrai problème de ce volet. Un exemple marquant est un croisement dans un donjon. Moi j'avais pris à gauche et les ennemis se sont mis à devenir super balèze d'un coup et je n'ai pas pu survivre longtemps. Le chemin de droite renfermait des ennemis certes plus fort qu'avant mais acceptable pour mon niveau à ce moment là et permettant de s'entrainer pour le moment où j'aurais pris à gauche, plus tard...
Un tel écart de niveau dans le même donjon, j'avais jamais vu ça.
Entre ClassYssisme et ModernYsmeOn sent que Falcom a tout de même évolué durant ces 8 années. Des scènes cinématiques pourront, à l'occasion ponctuer l'aventure de la plus agréable des manières. Les artworks sont par ailleurs extrêmement réussi permettant de voir le personnage en son entier et non seulement sa bouille comme auparavant.
Modernisation = Scène cinématique. Falcom s'est modernisé = Falcom fait des scènes cinématiques. CQFD.
Sinon, elles sont très agréable même si on sent que le studio n'a pas autant d'argent qu'un Square Enix. (ou qu'ils ont pas envie d'en mettre autant en tout cas... )
La narration ceci dit m'a paru bien plus pénible que dans les Ys précédents. Il faut dire qu'il y'avait fort peu de parole d'ouverture dans ces vieux volets. Deux trois scènes, et hop, c'est au joueur de jouer!
L'introduction m'a donc paru bien trop longue et si seulement ce n'était que ça!
Adol, c'est le héros des ptits nenfants!
La première partie du jeu présente comme agaçante particularité de laisser le joueur se débrouiller pour retrouver les "trois-supers-machins-à-collecter-pour-faire-avancer-le-jeu" sans ou presque aucune indication.
Faire du donjon pour du donjon, très peu pour moi, cette partie de jeu a vraiment pas été une partie de plaisir! (D'autant que je pouvais constater que la chose est bien moins agréable que dans Ys The Oath in Felghana)
Et puis soudainement, intervient la seconde partie qui elle, est tout bonnement passionnante! (Attention, on a pas dit originale... Ca reste un scénario de Ys... ) Le tout se finissant sur un dernier boss assez... inhabituel pour un Ys.
Un jeu que l'on commence d'assez mauvaise poil donc mais que l'on fini avec le sourire. (Dans le bon sens du terme... )
Seul regret! L'intervention de personnage provenant manifestement de Ys V et que nous autre occidentaux ne pouvons absolument PAS connaître.
Les références avec les anciens opus sont par ailleurs suffisamment nombreuse pour contenter le joueur moyen et suffisamment HS pour ne pas troubler plus que ça le nouveau joueur de la série. Peut être est-ce grâce à cela que le jeu a eut tant de succès au Japon...
Si, c'était drôle Dahm Tower!
On sera amené à faire de vielles rencontre histoire de justifier le nom de la série.
Sinon, Falcom commence la bonne habitude de placer pour chaque personnages, du bad guy principal jusqu'au NCP le plus insipide, un portrait et donc une personnalité pas bien marquante mais qui au moins existe. Afin de montrer que les différents villages sont "vivant" les paroles ou encore l'occupation et la position de chaque NCP varieront entre chaque évènements ou presque.
Ce soucis du détail est vraiment agréable à voir.
Il est toujours agréable de voir un endroit situé plus loin et auquel on peut aller depuis un panorama... Le monde n'en est que plus logique grâce à ce soucis du détail.
Je crois que j'ai au moins foutu un panorama par épisode de Ys là...
Un Ys qui voit du paYs.Depuis la Master System qu'on avait pas vu ça... Un Ys sort non pas seulement aux Etats Unis mais aussi chez nous! Europa! Francia! Yeah!
Vous l'avez peut être vu vous même, Ys : The Ark of Napishtim exporté par les bons soins de Konami. A ce sujet, ils n'ont pas pu s'empêcher de faire plusieurs arrangements.
Déjà ajouter des voix pour tout les dialogues importants, aucune idée de ce que vaut la chose, je n'ai fait que la version PC mais vous pouvez choisir anglais ou japonais.
Ensuite, enlever les sprites 2D SD pour les mettre en 3D "réaliste" si j'ose dire. Euh, j'ai pas bien vu l'intérêt. La plupart des fans crient au scandale, à la trahison, d'autres disent que ça rend plutôt bien.
Une nouvelle scène d'introduction a aussi été rajouté en scène cinématique ce qui est un poil flippant tant le rendu des personnages est angoissant.
Brrrr...... Ok, je joue pas fair play, j'ai dû prendre la pire, mais même... On se croirait revenu sur X68000 quoi...
L'intro original étant disponible dans les options. Dans le même ordre d'idée, Konami voulait réorchestrer toutes les musiques, faire une nouvelle OST en quelques sortes. Devant la colère des fans, ils ont décidé de mettre juste ces musiques débloquer et de garder les anciennes. (D'autant qu'elles sont très bien... Celles de base... )
Ces musiques étant dans un endroit supplémentaire de ce Ys VI : "Alma's Ordeal", sorte de quête annexe pas bien intéressante mais permettant de s'entrainer en vu du dernier donjon.
La dernière chose fut peut être que les graphismes ont eu une légère baisse de détail depuis la version PC. Me semblait pas que la PS2 était si peu capable graphiquement mais bon...
Oh! Et j'en oublierais les chargements inhérents au support! (Bah, on a vu pire)
Comme dit auparavant, le jeu fut assez pauvrement acceuilli par le public occidental, comme quoi c'est une honte de servir un A RPG aux relents de cliché dinosaure sur PS2 ou encore (je cite) que "Konami se rende bien compte que les années 90 sont terminées depuis longtemps et que cette saga sans prétention va devoir se mettre à la page pour arriver à trouver un plus grand public. "
La personne a trouvé les mots justes, le jeu s'adresse avant tout à une certaine niche de joueur ne trouvant pas gênant de se taper un scénario intéressant, vivant mais toujours aussi peu original et old school, autant dire que le grand public ne va pas y voir grand intérêt...
Si vous avez aimé les premiers opus, il y'a peu de chance pour que celui ci vous déplaise.
Une version PSP vit le jour, les graphismes ont bien sûr totalement été revu à la baisse. (Eh! La PSP peut mieux faire messieux de Konami) mais c'est aussi pour annoncer le retour des sprites 2D et de l'intro original, les fans sont ravis. Mais de l'autre coté, les temps de chargement sont des plus agaçants et ruinent le jeu.... Si vous y jouez sur UMD...
Si vous avez le jeu sur votre Memory Cards avec un Custom Firmware pour le démarrer... Les temps de chargement sont bien moins envahissant et le jeu serait d'autant plus agréable...
Il ne restera qu'un frame rate capricieux qui serait de temps à autre agaçant... Bon..
Je n'ai personnellement fait que la version PC, traduit du japonais par des fans, après tout, j'étais habitué au gameplay sur clavier. Les fans invoqueront également des graphismes bien plus beaux et agréable... Pourquoi pas. La version PSP sur Custom Firmware uniquement me paraît pas trop mal malgré quelques défauts, d'autant que les extras y sont toujours présent. Le jeu est moins agréable graphiquement et les musiques me paraissent un poil moins riche sans que je puisse réellement indiquer pourquoi... Mon imagination peut être? Enfin la version PS2 est euh, à voir si vous tenez à jouer dessus...
Enfin, certains fans accueille la maniabilité des opus PS2 et PSP comme étant "plus que discutable"... Bon... A vous de voir... La version PC me semble cependant un brin adulé pour peu de chose si ce n'est les graphismes de meilleurs qualité. Les versions PSP et PS2 ont également une traduction française, en voilà un argument de poids non?
Ys The Oath in Felghana
That is what a REAL remake sh...Hein? Quoi, je l'ai déjà décrit? Bon bah suivant!
Ys Origins
Retour aux sources
Après un temps interminable à essayer d'installer ce foutu jeu sur mon PC, je réussi à voir ce qu'était le très fameux Ys Origins toujours pas traduit en Anglais par ailleurs.
C'est par un écran de sélection de personnage que le joueur est accueilli. Le jeu se passant 500 ans auparavant, on aurait trouvé ça gonfler de voir Adol... Donc il n'y est pas ce qui rend la chose assez inhabituel, à la place une fille aux cheveux rouges ou un autre type blond
Un Ys sans Adol peut il être Ys? Manifestement, Falcom a été extrêmement inquiet à ce propos, c'est pourquoi non seulement le jeu se passe 500ans avant les évènements de Ys I mais en plus on revoit les arbres Roda, Dahm Tower et autre objets clé étant manifestement là pour titiller le fan de la série.
Oui, tout cela est très bien. Mais pourquoi avoir retiré Adol? Il gênait pas Adol. Pourquoi on l'a retiré?
Le jeu commence donc dans Dahm Tower et il me semble pas avoir entendu dire que l'on y sort un jour ou l'autre. La durée de vie est la même que les autres jeux parait il, en clair, on se demande bien comment Falcom peut faire tenir tout un jeu dans un seul donjon! Cette particularité pour le moins étonnante me donne bien envie de continuer... Mais c'est en Jap....
Commencer par le dernier donjon est un poil déroutant non?
Oh! J'avais tellement hate de (re)voir ça...
Avec cela, le gameplay ressemble vraiment à celui de The Oath in Felghana si on prend la fille aux cheveux rouges ce qui me fait dans le fond plutôt plaisir. Magie, Bonus d'XP au fur et à mesure des combos, la fille remplaçant Adol se jouant à peu près comme lui... Tout y est! On commence par acquérir la magie de vent au lieu de la magie de feu ce qui fera plaisir à certaines personnes. Le rendu des attaques est assez différents, juste assez pour dire que c'est pareil sans que ce soit du repompage total. Ce manque d'innovation pourrait choquer, il choque mais j'ai à peine vu le début du jeu....
Si on prend l'homme par contre, autant prévenir, ce type, c'est Gradius man, il a deux option sur les coté et il tire des lasers.
Ca c'est un mec un vrai! Le monde entier devrait tirer des lasers! Je n'ai pas eu vraiment le temps de creuser, il y'a moyen de faire des attaques assez particulière avec des manipulations assez particulière... Je suis curieux de voir l'écran d'explication en anglais. En tout cas, si d'un point de vue histoire, les deux personnages semblent très peu différents, ce n'est absolument pas le cas du gameplay qui change pour ainsi dire du tout au tout.
Je n'ai qu'une question, où se trouve la barre avec "Speed Up", "Missile", "2 way", "Laser", "Option" et "?!"?
Il manque plus que ça et ça y'est, on a notre Gradius 3D!
Un jeu avec un scénario qui m'intrigue, deux gameplay qui m'intéressent et une série qui, de toute façon, me plait, il s'agit sans doute du Ys que j'ai le plus envie de voir traduit! C'est en cours, mais c'est pas pour maintenant hélas. Petit point négatif pour finir, en très peu de temps j'ai vu un très grand nombre, trop grand peut être de références aux premiers opus. J'espère que le jeu saura apporter ses propres idées aussi au lieu de n'être qu'un mix Ys I et II/Ys VI
Le premier boss peut se diviser en plusieurs chauve souris... Une idée que les fans de la série connaissent bien (Non Weldar, ce n'est pas de Castlevania!), pour moi ça fait un peu "La référence de trop..."
La grande classe ce panorama, on croirait un artwork alors que c'est ingame! Vivement qu'on puisse visiter tout ça en anglais!
Ys Seven
Tout frais sortis du four
Un nouveau Ys totalement exclusif à la PSP?
Un aspect communautaire dans lequel on peut demander l'aide d'autrui à la manière de Monster Hunter?
Un nouveau design un peu spécial?
Le fait que Adol ne puisse plus sauter?
Un système de "quête" à résoudre?
Pour sûr que ce dernier épisode tout frais sortis de chez Falcom avait de quoi m'inquiéter. C'est pourquoi je l'ai essayé dès que possible en Japonais s'il le faut!
Le bilan est plutôt positif grâce à deux grosses bonnes idées.
D'abord, le bouton carré qui permet de "switcher" avec Dogi qui nous suit à la trace. Certains ennemis étant faible contre Adol et d'autre contre Dogi ce changement est à la fois fluide et agréable mais aussi indispensable. (Et puis! On joue avec Dogi! Gloire à Dogi! )
Ensuite, le bouton "Dash" permettant d'accélérer d'un seul coup la course du personnage que vous contrôlez. Au départ, on peut le prendre comme un simple moyen d'aller plus vite dans la ville mais il se trouve être extrèmement utile pour esquiver les divers attaques de boss. (Avant, on évitait ça avec le saut... )
A propos de boss, rien que le premier m'a mis dans une excellente disposition. Un excellent combat, vraiment agréable. Il paraît cependant que le jeu est beaucoup trop facile par la suite. A voir...
Quand? Allez savoir... Le jeu n'a pas été annoncé aux Etats Unis et Konami a sans doute été dégouté du manque d'attrait du public occidental pour la série. Un topic a été posté sur Atlus USA pour les supplier de sortir le jeu en Europe, des fois ça marche! D'autres fois non... Voici toujours le lien :
Si Atlus ne s'en occupe pas ceci dit, je pense qu'il y'ait peu d'espoir de voir le jeu en anglais avant un très gros bout de temps, les fans traduisant Ys habituellement étant plutôt sur PC...
A suivre...
PS : Il y'aura des images du jeu quand je n'aurais pas peur de me faire spoiler...
Déjà fini? C'était pas un dossier, à peine un article et je m'y connais!
La série des Ys n'a jamais revendiqué d'être un mastodonte du monde vidéoludique. Son classiscisme fait qu'elle est la plupart du temps regardé froidement par tout ceux qui recherche de nouvelles expériences.
Ceci dit, cela faisait finalement un bon bout de temps que je ne m'étais pas essayé à une série "classique" façon 16 bits. Les standarts actuels étant plus proche des Final Fantasy ou des Kingdom Hearts. La série fait si "déjà vu" qu'au final, ce genre de jeu se fait rarrissime et plus tellement "déjà vu" que ça. Paradoxal non?
Outre ces divagations et interprétation d'une véracité discutable la série Ys a comme grand avantage d'être étrangement diversifié pour un jeu qui a l'air de toujours nous sortir le même scénario. Chaque épisode possède sa particularité profonde :
Ys Eternal I & II son ambiance à la fois ultra vieille et ultra jeune dû à un scénario finalement très présent, la base de la série avec des personnages des plus attachants.
Ys III, le Adventure-of-link-like possède assez de particularité pour être retenu.
Ys IV PC Engine, pour sa mise en scène anime pour ses graphismes 8 bits
Ys IV SNES, pour être le vilain petit canard.
Ys V, pour n'avoir manifestement rien à voir avec les autres.
Ys VI, pour son tout nouveau système qui inspirera The Oath in Felghana (avec des magies supplémentaire ce qui change pas mal la donne) et Ys Origins (Qui a l'air aussi particulier... Mais pas niveau gameplay.)
Ys VII, pour un système graphique et de déplacement ENCORE différent qui promet également du tout nouveau.
En bref, impossible de traiter de la série d'un seul trait, il fallait détailler tout les épisodes...
Ys est également porteur de scènes franchement bien mis en scène qui mérite les félicitations. Mais finalement, ce qui est le plus agréable dans Ys, c'est ses boss épiques, et aussi son aspect "pas prise de tête", peu d'introduction, une histoire classique mais efficace, on est directement dans l'aventure sans devoir passer 3 jours dans notre village natal ou se taper une longue cinématique entrecoupé de dialogue. (Euh... Généralement)
Certaines diront que c'est dommageable, je dis que c'est un choix. Privilégier les phases de jeu au scénario sans pour autant délaisser l'univers (qui est extrêmement cohérent entre tout les épisodes, c'est un vrai plaisir) est le choix adopté par Falcom. Il s'en sort à mon sens avec les honneurs et cette série est clairement des plus agréable à découvrir.