Bakemonogatari
Rassurez vous, les apparences sont trompeuses, ceci n'est PAS un anime harem!
Moi maintenant, c'est bien simple, dès que je vois un anime signé Shaft (enfin plus précisément, signé Shinbo), je me précipite le regarder. Des fois je suis déçu (car une mise en scène étrange ne peut compenser une histoire ne m'intéressant pas) et cette fois,Nisio Isin auteur des lights novels de Bakemonogatari, s'en mêle, je suis absolument et réellement enchanté. Car quant le fond et la forme vont ensemble, il y'a pas, ça donne un résultat décapant.
Histoires de monstresL'histoire commence sur le jeune Koyomi Araragi, lycéen en terminal de son état qui a eu la malchance de se trouver dans l'escalier le jour où Hitagi Senjôgahara, lycéenne en terminal de son état glissa sur une peau de banane. Le héros rattrapa ainsi, plus par accident que par réelle envie la jeune femme ce qui lui permis de constater un fait étonnant.
Elle ne pesait rien.
Ce jour là, y'a un héros qui aurait eu mieux fait d'utiliser l'ascenseur!
Rapidement elle voulu prendre les mesures adéquates pour empêcher le héros de parler à propos de son secret pas banal. Son poids lui a été volé il y'a un an, par un crabe invisible et elle ne tient pas à ce que cela s'ébruite! Menaçant le héros à l'arme blanche, celui ci ne perdit (presque) pas son sang froid et finit par lui proposer de l'aider, à propos, lui aussi, il y'a peu de temps, a été transformé par une créature fantastique.
Ce résumé peut, je pense le faire comprendre à n'importe qui, le scénario est hors norme et part assez à la dérive. La série présentera en plusieurs « arcs », chacune centrée sur une héroine en particulier, aussi maudite par une créature fantastique et ce d'une manière assez original. Chacune présentera des caractéristiques propres au nom de sa malédiction.
N'allez pas croire qu'une malédiction s'attrape comme cela! Jalousie, haine et coté sombre de l'âme humaine attire les créatures maléfiques et leurs malédictions. Pour s'en débarrasser, il faudra aux personnages de faire une rétro-inspection de son âme et de se remettre en question, ce qui assure l'intérêt de la série.
Vaut il mieux faire face à la malédiction ou l'accepter?
Par ailleurs mais c'est un avis personnel, je trouve que ces malédictions ressemblent fort à des tracas d'adolescents mais amplifié à l'extrême pour donner quelque chose d'assez inédit, une idée assez original de montrer des adolescent mal dans leur peau sous le biais de malédiction... Enfin... C'est mon interprétation... De toute façon on s'en fiche car...
« Que faut il que je fasse pour que cette bouche se taise à jamais? »Au fait, ce n'est pas les histoires de monstre, certes bien trouvé, qui font l'intérêt de l'anime. C'est plutôt les dialogues. De la même façon qu'un Sayonara Zetsobu Sensei (Faut croire que le studio aime le genre.... ), les dialogues sont très amusants, les personnages intéressants, et l'anime cause énormément. Que dire d'un anime où certains épisodes se font quasiment sans la moindre action, dans le même endroit et où les personnages se contentent de parler encore et encore.
Quoi? Ca donne pas envie?
Les personnages sont généralement fiers, haut en couleur d'où l'intérêt de l'anime.
Les discussions se suivent et se défilent passant d'un sujet à l'autre avec un décalage presque humoristique.
Les personnages sont pourtant là pour rendre le tout intéressant, Hitagi Senjôgahara, l'exemple parfait est une tsundere auto proclamé n'ayant pas froid aux yeux, suspicieuse, manipulatrice et peut être même cruel, elle n'est pas l'exemple de l'héroïne parfaite mais comme elle le dit si bien, « Elle a ses bons et ses mauvais cotés ». Les dialogues qu'elle échange avec le héros porte souvent à rire et sont toujours extrêmement décalé. (Un héros par ailleurs, pas dénué d'intérêt non plus, ce qui nous change un peu... Ouf! )
Il a gagné avec une prise de judo et s'est sentit fier de lui.
« Eh! C'est moi ça! » réalise le héros
L'humour peut apparaître vraiment n'importe comment si on connait la référence... Par exemple...
« Avant de continuer, je te préviens, ça ne se voit peut être pas comme ça mais mon corps ne vaut pas le coup de violer la loi. »Au niveau de la technique, il s'agit de Shaft... C'est à dire qu'à la bizarrerie du texte initial de Nisio Isin s'ajoute la folie créatrice Shinbo s'imposant à lui même une mise en scène bien plus déjanté que dans un Sayonara, mélangeant textes, plans fixe; passage animé et... d'autres choses, le tout se mélangeant follement, parfois trop rapidement pour que le spectateur puisse complètement comprendre réduisant les messages à l'état de messages subliminaux... Est-ce un souhait de l'auteur?
Souhait ou pas souhait, les textes distribués en début d'arc, directement pris du light novel original sont intéressant et mérite l'appui sur « pause »
L'animation, quant elle est là, est sans faille et particulièrement détaillée, les scènes d'action marquent ainsi pour leur rapidité et leur fluidité.
L'anime présente également comme élément intéressant le fait d'avoir un opening par personnage... Personnellement j'en ai retenu aucun mais bon, peut être que ça ne sera pas pareil pour vous.
Trop de Shaft tue le Shaft.Il faut croire que je suis bonne pâte donc je ne l'ai pas vraiment ressentit mais il s'avère malgré tout que regarder Bakemonogatari donne mal au crâne! La faute à ses plans fixes récurrents qui, finalement n'apporte pas grand chose à la trame. (Un peu comme les tableaux de SZS). On peut également reprocher à l'anime d'avoir toujours le même schéma pour chaque arcs. (1, Rencontre de la personne maudite (Généralement, hostilité ouverte de cette personne); 2, Histoire de la malédiction; 3, Résolution de la malédiction) Ce schéma peut donc lasser mais je tiens à rassurer le potentiel spectateur, ce n'est que la structure, le contenu,, l'ambiance même diffère grandement d'un épisode à un autre.
On peut cependant reprocher à Shinbo de reprendre en grande partie les idées de mise en scène déjà présente d'un Maria Holic et SZS, offrant ainsi aux plus exigent d'entre nous une raison valable pour se plaindre. Certains y voient même une sorte de mise en scène élitiste pour gros bonnet mais finalement assez creuse (Il est effectivement stupide de s'arrêter à chaque images présentant des caractères, (bon, sauf celles du début de chaques arcs) elles tiennent lieu « d'image subliminales » et c'est ainsi qu'elles doivent être perçu, comme un renforcer d'ambiance, rien de plus, rien de moins. A force d'effet de style, de coup de caméra détourné, certains peuvent également reprocher une action peu lisible....... Mais c'est loin d'être mon cas.
La mise en scène de Shindo peut être contestable mais nul ne pourra lui enlever son originalité! Et c'est bien le principal...
Enfin, l'anime se destine à un public un poil averti pour certaines scènes particulièrement violentes (enfin surtout une qui est très impressionnante et vraiment bien faite) et d'autres phases « fan service », toujours particulier avec Shaft ceci dit.
Conclusion.... ouais, pas d'idée de titre de conclusion là, vous me direz qu'en cherchant un peu, j'aurais pu trouver un truc genre "End of Abnormality", un truc vachement élitiste qu'il y'a que moi qui comprends parc que j'aurais rien trouvé d'autre mais bon, on va dire que mettre simplement "Conclusion" de temps en temps, c'est pas trop mal, ça fait du bien vous voyez, je pense que l'on finit par trop vouloir bien faire avec les titres de paragraphes comme ça enfin quoiqu'il en soi je vous laisse la regarder cette fameuse conclusion, ouais c'est juste en dessous, bonne lecture, enfin y'a plus grand chose à dire maintenant, oubliez pas de laisser un com par ailleurs, allez bon, je vous laisse avec ce titre.
Ca s'est peut être pas vu dans l'article alors on va faire plus clair.
REGARDEZ cet anime. Doté d'un casting réussi, de dialogue drôle et d'une originalité à toute épreuve, le spectacle sort des sentiers battus pour aller..... Allez savoir où. Mais il y va! Et il y va bien! L'anime a été une excellente surprise pour moi et j'espère que vous l'apprécierez.
Pour les flemmards du forum, voici des liens Megauload.
http://www.lalegendedenaruto.com/article-34048531.html